Bien choisir son piolet d’alpinisme : votre allié indispensable en montagne

On parle souvent du piolet d’alpinisme comme d’un outil essentiel pour les grimpeurs, mais peu de gens connaissent vraiment toutes ses subtilités. C’est un peu comme un ami de longue date : on sait qu’on peut compter sur lui, mais on ne sait pas toujours pourquoi. Dans ce guide, on va vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur le piolet d’alpi, du bout de sa lame à la pointe de sa pique. Après tout, mieux, on connaît son équipement, mieux, on peut se préparer pour l’aventure. Alors, prêt à devenir incollable sur le sujet ? Accrochez-vous !

Le piolet sous toutes ses coutures : origines, normes et certifications

Le piolet, c’est un peu l’invention qui a révolutionné l’alpinisme. Né de l’idée de combiner une hache et un bâton d’alpinisme, il est devenu l’outil capital pour un grand nombre d’amateurs de sport outdoor. Mais, avant de vous lancer dans l’achat de votre précieux, jetez un coup d’œil rapide aux normes et certifications qui garantissent sa fiabilité. Parce que oui, qui dit piolets, dit sécurité ! 

Pour être commercialisés en France, ils doivent posséder les certifications EN13089 et UIAA 152 et sont classés en deux catégories principales : T (technique) et B (basique). Les piolets de type T sont les plus résistants, avec des lames capables de supporter 60 Newton-mètres et des manches pouvant supporter 350 kg en flexion. Les piolets de type B sont moins résistants, avec des exigences moindres pour la lame et le manche.

Piolets d’alpinisme : les détails qui font la différence  

De la tête à la pique, chaque détail du piolet compte pour assurer performance et sécurité lors de vos ascensions. Le “Vieux” vous décortique les composants essentiels de cet outil indispensable pour tous les alpinistes : 

• La tête : la tête du piolet, c’est comme le cerveau de l’opération : là où tout se passe. Composée de la lame, de la panne et parfois du marteau, elle est le véritable cœur de cet outil emblématique de l’alpinisme.
• La lame : ah, la lame, c’est un peu le couteau suisse du piolet, mais en version montagne ! Généralement forgée en acier pour sa robustesse, elle peut aussi être conçue en aluminium pour ceux qui privilégient la légèreté. Sa forme peut varier selon les modèles : certains sont plus effilés pour une meilleure pénétration dans la glace, tandis que d’autres sont plus larges et plus résistants pour une meilleure prise sur la neige compacte. Choisissez une lame adaptée à votre pratique et à votre niveau d’expérience !
• La panne : cette petite pièce située à l’arrière de la tête du piolet semble discrète, mais elle a son importance. Utile pour tailler des marches dans la glace ou pour nettoyer la neige qui s’y accumule, elle rend bien des services lors de vos ascensions ! 
• Le marteau : c’est l’outil indispensable pour les adeptes de l’alpinisme mixte. Il vous permet de planter des pitons dans la roche lorsque les conditions deviennent techniques. Une petite pièce qui peut faire toute la différence lorsque vous êtes en plein dans l’action.
• Le manche : que ce soit en aluminium, en carbone, ou en bois pour les puristes, le choix du manche dépend de vos préférences et de votre style de grimpe. L’aluminium reste le matériel le plus répandu, car il est moins onéreux et assez léger. Le carbone est, quant à lui, beaucoup plus rigide. Veillez à ce qu’il soit confortable en main et adapté à votre morphologie. Sa longueur peut également varier en fonction de votre pratique, avec des manches plus longues, adaptées à la randonnée glaciaire pour proposer un meilleur appui.
• La pique : le dernier maillon de la chaîne entre vous et la montagne. C’est un peu comme avoir des crampons au bout de votre piolet ! Elle se trouve à l’extrémité du manche, là où tout se joue vraiment. En acier ou en ergot, elle vous assure une prise solide sur la glace ou dans la neige. Que vous préfériez l’un ou l’autre dépendra surtout de votre style de grimpe et des conditions que vous rencontrez sur le terrain. Choisir une bonne pique, c’est assurer votre sécurité en montagne, alors pensez-y !

Prenez un piolet d’alpi qui vous ressemble ! 

On ne vous le dira jamais assez : pour bien choisir votre piolet, pensez à votre pratique ! Si vous êtes adepte de l’alpinisme classique, tournez-vous vers un modèle polyvalent avec une lame équilibrée et une panne à l’arrière pour une progression fluide sur neige et glace. 

Pour le matériel de cascade de glace, privilégiez un piolet technique avec une lame fine et un marteau pour la pose de broches. En randonnée glaciaire, optez pour un piolet léger avec une lame large pour une bonne accroche sur la neige, accompagné d’un manche long pour un appui solide. 

Les amateurs d’alpinisme mixte apprécieront une lame fine et pointue pour une accroche optimale sur la roche, éventuellement dotée d’un marteau pour la pose de pitons. Enfin, pour le ski de randonnée, choisissez un piolet compact et léger avec une lame robuste, idéal pour les situations d’urgence en descente !

Entretien et sécurité

Justement, en parlant d’urgence, une fois que vous avez dégoté le piolet parfait, prenez-en soin ! Après chaque virée, l’entretien est primordial : nettoyez-le pour éviter que la glace ou la saleté ne l’endommagent. Et bien sûr, surveillez son état : les fissures ou les signes d’usure, ce n’est pas bon signe. Si besoin, remplacez les pièces abîmées.

Ah, et une dernière chose : le piolet, c’est génial, mais ça ne fait pas tout. Formez-vous aux techniques de secours en montagne, ça peut toujours servir. Avec le bon piolet et les bonnes compétences, rien ne pourra vous arriver (ou du moins presque !) 
Maintenant que vous connaissez tout sur le piolet d’alpinisme, c’est à vous de jouer ! En choisissant celui qui vous parle le plus et en prenant bien soin de votre équipement, la montagne et l’altitude n’attendent plus que vous !