Quand la Doyenne des courses, la SaintéLyon, souffle ses 70 bougies avec son parcours le plus long de tous les temps, le “Vieux” ne pouvait pas rester à l’écart. Entre vieux briscards, on se comprend : quand on atteint cet âge, on aime bien faire les choses en grand ! Le 30 novembre prochain, près de 20 000 coureurs vont partir de Saint-Étienne pour attaquer cette diagonale mythique de 82 km et ses dérivés de parcours, avec ses montées, ses descentes, le froid et les sentiers techniques. On vous guide pour être prêt à affronter cette épreuve légendaire !
SaintéLyon : 82, 45, 21 ou 13 km, chacun trouve son compte !
On vous le disait, la Doyenne fait les choses en grand cette année : 8 parcours différents allant de 13 à 164 km. Pour les ultra-fans, on vous propose le graal des ultras : la Diagonale Mythique de 82 km avec des montées et des descentes à vous faire pleurer de joie (ou de douleur, mais surtout de joie). 82 km à travers les Monts du Lyonnais, avec 2 273 m de dénivelé positif et des descentes qui vous enverront du sable et de la glace plein les yeux.
Si 82 km vous semblent un peu long, la SaintExpress avec ses 45 km est une bonne alternative. Vous aurez l’essence de l’ultra-mythique avec moins de dénivelé : 906 m en montée et 1 432 m en descente. La SaintéSprint avec ses 21 km est aussi un bon compromis : un parcours technique, mais bien gérable pour avoir un aperçu solide de l’expérience SaintéLyon !
Si vous cherchez encore moins de kilomètres, la SaintéTic avec 13 km est le format idéal pour découvrir la course sans se lancer dans un ultra-complet ! Pour les amateurs de formats plus spécifiques, la Saintépique – Rando de 24 km assure une belle balade tout en restant un vrai défi, tandis que les petits guerriers peuvent se tester sur les 1 km de la Saintégones, une épreuve courte, mais intense pour nos bambins !
Connaître les parcours : une étape essentielle
Dans votre prépa pour la SaintéLyon, la première chose à faire est de vous familiariser avec les parcours. Chaque distance a ses spécificités, mais tous partagent un point commun : ils traversent des terrains variés, souvent en pleine nuit. Repérez les parties techniques et les sections plus roulantes.
Planifiez votre entraînement bien en avance !
À quelques semaines de l’événement, on espère que vous avez déjà bien attaqué l’entraînement… sinon, va falloir courir après le temps aussi ! La Doyenne a même pensé à vous mâcher le travail avec des plans d’entraînement SaintéLyon adaptés à chaque parcours. Peu importe le parcours que vous visez, quelques règles s’imposent : ne zappez jamais la préparation.
Ça semble basique, mais le jour J, vous serez bien content d’avoir bossé sérieusement. Ensuite, testez tout votre matos avant la course. Personne ne veut de surprises avec des chaussures de running qui frottent ou une frontale qui lâche. Sac, lampe, vêtements de trail : tout doit être au point. Enfin, écoutez votre corps : pousser trop fort peut vite vous coûter cher !
Le mental, c’est 50 % de la course
Le mental, c’est 50 % de la course, et à la SaintéLyon, c’est autant dans la tête que dans les jambes. Vous pouvez avoir les meilleures jambes du monde, si votre mental lâche, c’est fini. Préparez-vous à courir de nuit, dans le froid, souvent seul avec vos pensées. La clé ? Fractionner mentalement le parcours. Ne pensez pas aux kilomètres qu’il vous reste, concentrez-vous sur le prochain ravitaillement, sur la prochaine montée, la prochaine descente. La gestion mentale est aussi importante que la gestion physique !
Se préserver avant le départ
À moins d’une semaine de l’événement, il est inutile de forcer sur l’entraînement. Votre corps a déjà tout donné, et ce n’est pas le moment de se blesser. Misez sur des séances courtes et légères, et privilégiez la récupération. Le sommeil est un facteur clé : bien dormir dans les jours précédant la course vous permettra d’arriver frais et mentalement reposé sur la ligne de départ. Et surtout, ne prenez pas froid ! Une bonne hygiène de vie dans cette dernière ligne droite est essentielle pour aborder la course dans les meilleures conditions.
Un mot sur l’alimentation : restez simple !
On pourrait parler des stratégies alimentaires pendant des heures, mais le meilleur conseil reste de faire simple. Dans les derniers jours avant la course, privilégiez une alimentation riche en protéines et réduisez les sucres rapides. Testez les produits énergétiques que vous utiliserez pendant la course, et surtout, ne vous surchargez pas inutilement. Le jour J, mangez à votre faim, hydratez-vous régulièrement, et tout devrait bien se passer !
Voilà, il nous reste plus qu’à vous souhaiter bon courage pour ces dernières semaines de préparation, et surtout, profitez de cette course mythique. À vous de jouer, et rendez-vous le 30 novembre sur la ligne de départ !
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