Vous avez prévu votre sortie running, mais voilà : entre la journée de boulot, les trajets interminables, et cette fatigue qui vous colle comme un chewing-gum sous une semelle, la question se pose. Faut-il quand même courir ou capituler devant un plaid et une tasse de thé ? Spoiler : tout dépend de votre état et de ce que votre corps vous raconte. Le “Vieux” vous explique ça.
Courir ou rester tranquille ?
Avant de trancher, il faut d’abord enquêter sur la nature de votre fatigue. Est-elle physique ou mentale ? Une fatigue mentale, c’est ce coup de mou typique des journées bien remplies ou des nuits trop courtes, parfois les deux. Dans ce cas, bonne nouvelle : un petit running léger peut être le remède qu’il vous faut. Pourquoi ? Parce qu’en courant à un rythme tranquille, votre corps libère des endorphines, ces fameuses hormones qui vous rendent plus heureux et vous redonnent un coup de fouet. Résultat : vous rentrez chez vous en meilleure forme qu’avant, mentalement boosté.
Si le fait que ce soit l’hiver vous fait douter, alors ce n’est pas de la fatigue, mais une petite flemme. Pas de panique, ça arrive à tout le monde ! Pourtant, quelle fierté de rentrer après une séance glaciale. Allez, on vous aide à vous motiver avec quelques conseils pour courir en hiver.
En revanche, si vos jambes vous semblent faites de béton, que vos muscles tirent ou que vous vous sentez comme si vous aviez couru un marathon… sans l’avoir fait, c’est une autre histoire. Là, votre corps vous envoie un message clair : « Stop, laisse-moi tranquille. ». Forcer dans ces moments-là peut non seulement ralentir vos progrès, mais aussi augmenter le risque de blessure. Donc rien ne sert de forcer.

📷 : Justin Galant
Adapter son entraînement sans tout jeter
Se sentir fatigué, ce n’est pas une excuse pour tout annuler. La solution ? Adapter ! Si courir à fond semble mission impossible, partez pour une sortie plus douce. Une petite boucle en mode tranquille, un jogging relax sans regarder votre chrono : voilà de quoi maintenir votre régularité sans vous épuiser. Ni montre, ni chrono, juste courir pour le plaisir, sans quête de performance.
Pour encore plus de bien-être, choisissez un parcours sympa : un parc, une piste facile ou un sentier où votre esprit peut vagabonder. À la pause déjeuner, par exemple, et si cela doit se faire entre quelques blocs de bitumes, pas de souci, le “Vieux” dispose de plusieurs conseils pour courir en ville. En optant pour cet aspect, pas de pression de performance, juste le plaisir de bouger. Et, si même ça vous paraît trop, pas de panique. Une marche rapide, une session de yoga ou une balade à vélo peuvent remplacer efficacement une séance de running tout en permettant à votre corps de rester actif.
Repos ou récupération active : comment choisir ?
Quand la fatigue dépasse un certain seuil, il est temps de faire une pause. Et non, ce n’est pas tricher. Le repos fait partie intégrante d’un bon plan d’entraînement. C’est pendant ces moments que vos muscles récupèrent, que votre corps se régénère, et que vous préparez vos futures performances. Bref, c’est tout sauf une perte de temps.
Cela dit, « repos » ne signifie pas forcément passer la journée allongé sur le canapé. Si vous avez encore un peu d’énergie, optez pour une récupération active. Une promenade tranquille, quelques étirements ou une session de natation sans trop forcer sont d’excellents moyens de bouger tout en favorisant la récupération.
Toutefois, il faut savoir dire stop pour de bon de temps en temps. Si vous êtes exténué, une journée de vrai repos est probablement ce dont vous avez besoin. N’ayez pas peur de lever le pied : votre corps vous remerciera.
Le mot de la fin : l’équilibre et la santé avant tout
Dans le monde du running, comme ailleurs, l’écoute de soi est essentielle. Une fatigue mentale peut souvent être surpassée par une petite sortie en douceur, mais une fatigue physique nécessite parfois de ralentir ou de s’arrêter. L’essentiel, c’est de trouver le bon équilibre entre effort et récupération.
Alors, chausser ses baskets ou rester à la maison ? La réponse, c’est vous qui l’avez. Prenez soin de votre corps, respectez ses signaux, et souvenez-vous que chaque décision, qu’il s’agisse de courir ou de se reposer, participe à votre progression. Et au final, l’important, c’est de continuer à avancer à votre rythme. Pour vous améliorer constamment, le “Vieux” vous propose 8 conseils pour vous dépasser en course à pied.