On ne va pas se mentir, courir sous la pluie, ce n’est pas forcément ce qu’on rêve de faire un dimanche matin. Pire encore, c’est souvent le genre de détail qui nous fait changer de plan au dernier moment. Pourtant, pour progresser en course, il faut savoir s’adapter à tous les temps, et le “Vieux” peut vous le dire : la pluie peut apporter un petit supplément d’âme à votre course. Avec une bonne dose de préparation, un bon équipement, et le bon état d’esprit, vous pourriez découvrir que courir sous la pluie, ce n’est pas si mal finalement. On vous dit tout !
Choisir le bon équipement pour courir sous la pluie !
Courir sous la pluie, c’est un autre challenge, surtout quand on parle d’équipement de running. Premier point : exit le coton. Une fois imbibé d’eau, il devient aussi pratique qu’une éponge, et on ne parle pas de confort ici. Optez plutôt pour des vêtements actifs techniques, réfléchissants, capables d’évacuer la transpiration tout en restant déperlants. Une bonne veste imperméable et légère vous sera indispensable pour le haut !
Pour le bas, c’est une question de température. Selon qu’il fasse froid ou plus doux, legging ou short en matière synthétique, c’est suivant vos préférences. L’important, c’est de penser aux zones de frottement. Avec la pluie, vos vêtements pèsent plus lourd et peuvent irriter la peau. Pas la meilleure des sensations pendant une course…
Évidemment, on ne peut pas parler de course sans mentionner les chaussures de running. Sous la pluie, elles font toute la différence. Sans elles, c’est un peu mission impossible. Choisissez une paire avec un grip solide, histoire d’éviter de glisser à la première occasion. Pensez à bien les faire sécher une fois votre séance de running terminée. Petite astuce du “Vieux” : pour accélérer le séchage, remplissez-les de papier journal. Ça aide à absorber l’humidité et à garder la forme de la chaussure.
Dernier point, pensez aux accessoires. La casquette, vous l’avez en tête pour le soleil, mais sous la pluie, elle devient tout aussi utile. Une casquette imperméable spéciale pluie vous évite d’avoir de l’eau qui ruisselle sur votre visage. Rien de plus désagréable que d’avoir les yeux mi-clos à cause des gouttes. Un petit détail, mais ça change tout !
Adopter une bonne technique de course !
S’il y a bien un moment où la technique compte, c’est sous la pluie. Les routes peuvent devenir de véritables patinoires, et la moindre glissade peut vite gâcher une bonne sortie. Premier conseil : ralentir. Ce n’est vraiment pas le moment de chercher à battre son record personnel.
Ralentir vous permet de garder le contrôle, d’analyser le terrain et d’éviter les pièges glissants. Réduire la longueur des foulées est également conseillé. Plus les pieds passent rapidement au sol, moins ils risquent de glisser sur une surface mouillée.
Autre point clé : lever les genoux, histoire de limiter le contact avec les flaques d’eau et d’éviter de se retrouver avec des pieds trempés. Quant à la posture, gardez le buste droit, les épaules détendues, et regardez bien devant. Avec la pluie qui fouette le visage, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est là que la casquette devient votre meilleure amie !
Prendre soin de soi après la course
Après l’effort, le réconfort ! Courir sous la pluie peut être revigorant, mais une fois de retour chez soi, la réalité nous rattrape, et le rhume peut pointer le bout de son nez. Première étape à franchir : une bonne douche chaude. Pas besoin de le dire deux fois, c’est un incontournable. Non seulement cela permet de se sentir revivre, mais cela aide aussi à réchauffer le corps qui a bien travaillé sous la pluie.
Ensuite, même si l’eau qui tombe du ciel peut donner l’impression que l’on reste bien hydraté, la vérité, c’est qu’il faut quand même penser à boire. Pour fêter votre bravoure face à la météo, préparez-vous un bon thé ou même un chocolat chaud (allez, vous l’avez bien mérité !). Et surtout, pensez à boire de l’eau pour bien vous réhydrater.
Maintenant que vous savez tout, plus d’excuses pour ne pas sortir courir ! Enfilez vos chaussures et lancez-vous. Oui, les premiers mètres peuvent être un peu… mouillés, mais après, c’est que du plaisir. Vous ne le regretterez pas !