Vous aimez randonner en montagne et les sentiers balisés ne vous suffisent plus ? C’est peut-être le moment de passer à l’alpinisme. Si la rando est un excellent moyen de découvrir la montagne, l’envie des cimes plus hautes et des terrains plus risqués vous pousse très rapidement vers l’alpinisme. Ça demande un peu plus de préparation et de compétences techniques, mais avec la bonne approche, c’est totalement faisable. Voici quatre étapes que vous propose le “Vieux” pour passer de la rando à l’alpi sans se faire peur !
1. De la randonnée à l’alpi, il n’y a qu’un pas !
La préparation à l’alpinisme passe inévitablement par la randonnée. C’est elle qui forge cette endurance indispensable pour affronter les longues ascensions, boostant même l’endurance aérobie des randonneurs assidus jusqu’à 15 %. Quand vous vous retrouvez à crapahuter pendant 8 à 12 heures d’affilée en montagne, avec des dénivelés de plus de 1 000 mètres, chaque pourcentage compte !
Autre point important : traîner un sac à dos de randonnée 10 à 15 kg sur des distances de plus de 20 km, ça muscle, ça forge le cardio, et ça vous prépare à tenir bon lors des épreuves prolongées de l’alpinisme. Et puis, randonner en haute montagne, c’est un peu comme une préparation spéciale à l’altitude. Ça aide votre corps à s’acclimater aux niveaux d’oxygène plus bas qu’on retrouve là-haut !
2. En alpinisme, définissez vos objectifs
Alpinisme, escalade… à l’époque, tout ça, c’était du pareil au même. Mais avec le temps, l’escalade a pris son envol comme un sport à part, laissant l’alpinisme dans son coin. Maintenant, quand on parle d’alpinisme, on parle de plusieurs types : la neige, le rocher, la glace, et même un mix de tout ça. Chacune de ces pratiques a son matos spécifique, ses propres efforts, et parfois même ses propres astuces.
Au début, il est essentiel de se concentrer sur une seule pratique, sachant que pour beaucoup, les courses en neige sont souvent les premières à être envisagées. C’est un peu le rêve du débutant, mais croyez-en le “Vieux”, ça reste un plaisir pour longtemps. Gardez bien à l’esprit que le monde de l’alpinisme est aussi varié que les montagnes elles-mêmes !
3. Connaître les risques de l’alpi et les techniques pour les contrer !
Dans le monde de la grimpe en montagne, on distingue deux types de risques : les dangers liés à l’environnement (dits objectifs), comme les chutes de roches ou les avalanches, et ceux plus subjectifs, résultants souvent d’une mauvaise évaluation de ses propres capacités ou d’une préparation insuffisante.
Il est courant pour les débutants d’être effrayés par les crevasses, mais il faut savoir qu’elles ne sont responsables que d’une petite partie des accidents, environ 5 %. Avec une bonne maîtrise de l’encordement et une vigilance accrue, on peut souvent réduire ce risque, mais il ne faut pas non plus les sous-estimer.
Pour ce qui est des dangers concrets, les dévissages sont les plus redoutés. Un dévissage, c’est quand on perd l’équilibre et qu’on se met à dévaler la pente ou à chuter dans le vide. Pour éviter ça, il faut savoir marcher sur des terrains escarpés, maîtriser l’usage des crampons et bien manier le piolet. La randonnée sur des chemins techniques aide beaucoup à développer ces compétences.
4. Se perfectionner et se faire accompagner en alpi !
Passer le cap entre la rando et l’alpi prend du temps et pour gravir les échelons sans se brûler les ailes, il faut adopter une approche prudente et progressive. Choisissez des défis qui correspondent à votre niveau, ou encore mieux, embarquez avec un guide expérimenté qui saura vous filer un coup de main. Si ce n’est pas possible, pas de panique, il y a toujours moyen de glaner des conseils auprès de la communauté des montagnards, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans des clubs locaux.
Ensuite, concentrez-vous sur les bases : lancez-vous dans l’école de glace, grimpez des voies accessibles, et plongez-vous dans des guides et topo-guides sur l’alpinisme. À la maison, bricolez avec un brin de corde pour vous exercer aux manœuvres telles que les relais en grande voie, les mouflages et l’encordement.
Comprendre les cotations et analyser les dénivelés sont tout aussi importants. Ils donnent des indications sur la difficulté d’une course, son engagement et la qualité de l’équipement. En pratiquant la rando en amont, vous pouvez déjà vous faire une idée de l’effort demandé par 500, 1000 ou 1500 mètres de dénivelé positif.
Dernier point : étudiez votre itinéraire la veille et le jour J. Scrutez la carte et imaginez chaque étape. Anticipez les passages chauds et les galères possibles. Et surtout, doutez toujours de vos compétences par rapport aux conditions. L’excès de confiance ou le fait de ne pas accepter de renoncer est l’une des erreurs les plus fréquentes en alpi !
Finalement, passer de la randonnée à l’alpinisme, c’est juste monter d’un niveau dans le jeu de la montagne en troquant ses chaussures de randonnée pour des crampons et ses bâtons pour un piolet d’alpinisme. Oui, ça demande un peu plus de technique, un peu plus de préparation, mais le jeu en vaut largement la chandelle. Paroles du “Vieux” !
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